l’invitation

Les premières paroles de la liturgie de ce premier dimanche de Carême donne le ton à notre mise en route vers Pâque. Le psaume 90 dit en effet : « Quand mon serviteur m’appelle, dit le Seigneur, moi, je lui réponds. Je veux le libérer, de longs jours, je veux le rassasier. » C’est donc Lui, le Seigneur, comme Il s’appelle lui-même, qui a l’initiative. Et Il nous veut du bien puisqu’il veut nous rassasier de longs jours. Nous l’appelons : quand mon serviteur m’appelle, je lui réponds. Et pourquoil’appelons-nous? Parce que nous percevons, tout au fond de notre cœur, qu’Il nous aime d’un amour fou et qu’Il veut nous sauver : Il est le MISÉRICORDIEUX. L’explication donnée par un enfant de ce qu’était pour lui la miséricorde peut nous aider à comprendre à nous aussi : « La miséricorde c’est Dieu qui nous donne de la corde pour nous sortir de notre misère! » Et c’est bien de cela qu’il s’agit. Quand nous nous sentons « peu dignes, peu aimés, si pauvres…. » Il est celui qui veut nous tirer de notre misère. Mais Il ne le fait pas sans nous. D’où « le sens, la signification, la compréhension de ce cheminement » que nous entreprenons comme chrétiens en ce début de Carême 2024. C’est une question de dignité et de liberté. Dieu nous respecte et Il nous invite. « Il ouvre le chemin, » et Il marche avec nous. Tout au long de ce Carême, nous sommes invités, conviés à écouter notre Dieu qui veut notre bien, à suivre Jésus qui nous invite à sa suite, à mettre nos pas dans les siens en sachant qu’Il veut nous sauver parce qu’Il nous aime tellement. Oui, « Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné son Fils unique… » pour toi, pour moi!

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