Le 3 février, c’est pour moi l’anniversaire d’une joie immense

Pour tous les membres de la Sainte-Famille, le 3 février 1822 nous rappelle la Bénédiction miraculeuse de Jésus Bénissant pour tous les membres de l’Association Sainte-Famille à travers les âges. Nous avons à prendre toute la mesure de cet encouragement pour notre Famille spirituelle. Un encouragement qui nous envoie en mission sur les pas de Jésus, Marie et Joseph, germe de l’Église, germe d’une humanité nouvelle.

Tous, nous sommes envoyés dans nos quartiers, nos familles, nos milieux de travail, nos communautés, tous nous portons cette mission de communion de faire de l’humanité une seule et même famille dans l’amour, la justice et la paix.
Pour notre Sainte-Famille, l’Eucharistie revêt une importance particulière où nous nous rassemblons autour de la table de famille, pour partager le pain de la Parole. À travers

sa Parole et le pain eucharistique, Jésus se donne lui-même en nourriture. Ce mystère est grand, il heurte nos sens naturels et provoque notre foi. Pour le fondateur cette grâce du 3 février 1822 devait demeurer bien vivante dans notre Association. Les soeurs contemplatives de la Sainte-Famille sont nées de cette grâce et peut être bien les prêtres de la Sainte-Famille.

Sr. Denise Aubin témoigne de sa grâce du 3 février :

Le 3 février, c’est pour moi l’anniversaire d’une joie immense, d’une grande libération.
J’avais 3 semaines d’entrée en communauté, c’est-à-dire au postulat. Je vivais une lutte intense dû à mon départ de ma famille, une famille très unie, où nous étions 13 enfants.
C’était le 3 février 1957. Depuis mon entrée en communauté, j’étais souvent en pleurs parce que je m’ennuyais tellement des miens.
Ce 3 février, j’ai lutté devant le Saint-Sacrement exposé, me demandant : dois-je quitter la vie religieuse ? Est-ce que je suis vraiment à ma place ? J’étais vraiment malheureuse. Je souffrais beaucoup. La cérémonie terminée, Claire Julien, supérieure générale faisait la visite à la communauté de Sillery, elle quitta la chapelle ainsi que les autres soeurs.
Je suis seule dans la chapelle. À peine ai-je fermé la porte de la chapelle. Tout à coup, j’ai l’impression de partir et je ressens une joie tellement grande que je voulais la crier à tout le monde… cependant j’ai rencontré aucune soeur à qui partager ma joie.
Je me rends chez la responsable des postulantes pour lui partager ma grâce, mon bonheur.
À la suite de notre rencontre elle me dit : Ce que vous venez de me partager, il faudra le dire à Soeur Marie Mélanie.
Le lendemain je dis à soeur Marie-Mélanie : J’ai quelque chose à vous dire : Je suis tellement heureuse. Sur cela, elle me dit : Il était grand temps ! La Mère générale et moi parlions de vous renvoyer dans votre famille demain.
À partir de ce moment-là, je n’ai jamais douté de ma vocation à la vie religieuse.

Cette grâce du 3 février 1957 ce fut:

Une consolation, une libération, Une confirmation de ma vocation.

Chaque 3 février, je revis ce moment de grâce dans une grande action de grâce. Jésus Bénissant, dans ma vie, c’est toute ma vie.
L’Eucharistie quotidienne prend une grande place dans ma vie. Sr. Denise

Jésus, embrase mon âme de ton amour divin ! P.B.N.